Travailler dans une ferme de fraises en Tasmanie

par | 27 Oct 2023 | Accueil, Témoignages Australie, Travailler en Australie | 0 commentaires

Cet article fait suite à celui sur le picking de pommes en Tasmanie. Nous étions un couple à la recherche d’un emploi et vivant en Tasmanie. Alors que nous recherchions un travail stable sur la durée afin de mettre un maximum d’argent de côté, nous avons trouvé ce petit job sympa en attendant le gros lot. Et il faut le dire, cela nous a bien dépanné. Voici notre témoignage : travailler dans une ferme de fraises en Tasmanie.

Travailler dans une ferme de fraises en Tasmanie

Où trouver des fermes de fraises en Tasmanie ?

La majorité des fermes de fraises en Tasmanie sont soit situées au centre de la région Nord de la Tasmanie soit au Sud de l’île, aux alentours de Hobart (dans un rayon de 60 km environ). Dans le Nord, les fermes sont éparpillées autour de Devonport et Spreyton principalement. Tandis qu’au Sud, elles se trouvent dans la Huon Valley (Cygnet, Lucaston, Grove, Huonville, etc.) et juste au-dessus de Hobart (Richmond, Sorell, etc.).

Durant tes recherches, sois toujours très attentif quant aux arnaques ! Bien évidemment, il ne faut pas voir le mal partout.


Notre job de picking de fraise en Tasmanie

Comment se passe le picking de fraises en Tasmanie ?

Les plans de fraises poussant au sol, tu te doutes bien qu’il va falloir les cueillir en t’agenouillant. Ce qui est synonyme de travail physique et de mal de dos au quotidien. Et bien détrompes toi ! Aussi étonnant que celui puisse paraître (ça l’a été pour nous !), tu seras plutôt bien installé pour ramasser ces petites baies rouges. C’est sans compter sur un accessoire tout particulier que possède l’Australie ! Innovant, pratique et singulier, c’est un véritable trésor que nous avons là. Il s’agit d’un vélo pour la cueillette ! Un vélo me diras-tu ? Et bien oui !

Certaines fermes de fraises en Tasmanie ont investies dans cet outil qui accompagne les pickers et leur permet de travailler dans de meilleures conditions. Ce n’est bien évidemment pas un vélo lambda. Il possède un siège à ras le sol ainsi qu’une tablette où poser des cagettes vides. Tu devras les remplir au fur et à mesure de ton avancée dans chaque allée puis les empiler à chaque fois que tu en prends une nouvelle. Pour avancer pas de pédales mais seulement la force de tes pieds, de la même manière qu’une draisienne.

Nous travaillions de manière générale du lundi au vendredi et seulement le matin de 7h à 12h/12h30.

7h : prise de poste

La ferme/restaurant où nous travaillions possédait une pointeuse. La première chose que nous faisions donc en arrivant c’était de pointer. Nous nous dirigions ensuite vers le champs (il n’y en avait qu’un seul grand) où les vélos nous attendaient de pied ferme. Là-bas, une petite camionnette remplie de cagettes vides était installée. Nous devions chacun en prendre quelques-unes que nous installions sur notre vélo pour la première partie de la matinée. Le conducteur de la camionnette pouvait passer récupérer nos cagettes tout au long de la matinée sinon nous les ramenions à la pause. Nous étions environ 10 pickers donc une petite équipe, ce qui est plutôt chouette. Chacun d’entre nous avait ses rangées dédiées.

Le but était de ramasser les fruits les plus gros et de laisser les petites fraises afin qu’elles continuent de pousser. Il fallait faire très attention à ne pas abîmer les fruits en les cueillant car ils se dégradent très vite ensuite. Tout cela en ayant une cadence rapide pour maintenir un certain quota de ramassage par jour. Chaque picker possédait un numéro et notre récolte était suivie sur un ordinateur par les patrons tout au long de la matinée. Il faut le dire, c’était un peu stressant ! En fin de journée, nous savions combien de kilos nous avions ramassés. Et attention si le quota n’était pas respecté…

Juste avant de quitter notre poste pour partir en pause, nous devions prendre l’intégralité de nos cagettes pleines afin de les déposer dans la cagette au passage.

10h : pause déjeuner

À 10h, nous avions une petite pause de 30 minutes. Le petit plus ici, c’est que le patron possédait un petit restaurant et tous les pickers avaient droit à une boisson chaude ou une part de gâteau gratuit(e) chaque jour ! De quoi nous motiver pour la seconde partie de la matinée.

@Elodie Monico

12h : fin de la journée

Pour cette seconde partie de la matinée, le déroulé était le même que pour la première. Cagettes, vélo et cueillette ! À un détail près, le soleil ! Nous avions généralement bien plus chaud pour terminer la journée de travail. En fin de matinée, nous aidions à remplir la camionnette de cagettes puis nous la vidions dans le hangar où avait lieu le packing.

ferme de fraises en Tasmanie
@Elodie Monico

Packing de fraises en Tasmanie, confiture et désherbage

Quelques fois, il nous est arrivé de faire autre chose que du picking de fraises. En fin de matinée, après avoir terminé notre cueillette à bord de notre vélo, il arrivait parfois que nous préparions des sachets de fraises de 1kg qui étaient destinés à la fabrication de confiture maison. Il s’agissait ici de peser les fraises en remplissant des sacs à la chaîne. C’était assez simple et il y avait moins de pression que pour la cueillette. Cela-dit, le travail se faisait essentiellement en posture debout. Ce qui forcément pouvait entraîner des douleurs.

Enfin, hormis cela, nous avons pu picker d’autres baies telles que des mûres, des myrtilles ou encore des framboises. Contrairement aux fraises, la récolte de ces autres fruits se faisait essentiellement debout ou accroupi.

Où loger ?

Notre ferme étant située à seulement quelques minutes de route (10 mins) de Devonport et ayant un van où dormir, nous avions choisi de séjourner à Devonport. Il n’y avait pas de free camp alors pourquoi me diras-tu ? Tout simplement car en bord de plage se trouvaient de super douches gratuites et propres ! Il y avaient également des toilettes ce qui est top. Un peu plus loin, se trouvaient également des barbecues, de quoi cuisiner en toute servilité ! C’était un petit coin de paradis avec toutes les commodités réunies !

En vivant ici, nous pouvions donc nous doucher tranquillement (et sans avoir à payer, ce qui est un plus) en rentrant du travail. D’autre part, pour dormir, nous nous installions sur un petit parking en face que nous quittions tôt le matin. Le lieu était calme et nous étions seuls la nuit (hormis la présence des nombreux pademelons).

Notre retour d’expérience sur le picking de fraises en Tasmanie

Nous avons tous les deux appréciés cette première petite expérience qui a duré seulement quelques semaines (environ 3). Le patron était sympa, l’équipe également, le travail pas trop pénible… Le seul petit hic, c’était cette cadence que nous devions tenir chaque jour afin de cueillir un nombre de kilos donné tout en ayant des contraintes (ramassage de certains fruits seulement, être doux pour ne pas les abîmer).

D’autre part, nous avons eu un peu de mal à parler anglais au début. Nous travaillions principalement avec des français ainsi que deux asiatiques et deux australiennes. Celles-ci nous obligeaient à parler anglais pendant les pauses (même entre français) afin de nous pousser à apprendre la langue et à développer notre niveau d’anglais. Ce n’est pas toujours facile lorsque l’on ne parle pas très bien et que l’on ose pas parler devant les autres. D’autant plus qu’entre français nous avions envie de parler notre langue maternelle forcément. Je trouve que c’est une très bonne initiative de leur part mais seulement dans certaines situations.

Enfin, le petit point noir ici… c’était les mouches ! Nous avons du acheter un filet anti-mouches que l’on enfile sur la tête tellement ces petits insectes volants étaient dérangeants ! Nous te conseillons d’ailleurs de t’en procurer un si nécessaire, ça change la vie !

Retrouve ici notre second témoignage concernant le picking de pommes en Tasmanie !

Elodie

 

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Damien DELEMARLE

Je m’appelle Damien DELEMARLE

J’ai 37 ans, j’ai lancé mon blog Voyage l’Océanie pour les Zéros en 2012 afin d’aider les voyageurs en Océanie.
Ma mission est d’informer les voyageurs qui partent avec le visa vacances travail Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie

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